Nous ne sommes pas particulièrement dans l'environnement direct de CHERUB mais il m'a semblé intéressant de parler d'un autre adolescent "recruté" par les services secrets britanniques. Cette fois, cet agent est aux ordres du MI 6, alors que CHERUB fait partie du MI 5.
Les Aventures d’Alex Rider, plus couramment appelé Alex Rider, est une série d’espionnage créée par Anthony Horowitz sur un jeune espion nommé Alex Rider. La série vise principalement les adolescents. Neuf romans ont été publiés à ce jour. Le premier roman, Stormbreaker, est sorti en 2001 en France et a été adapté au cinéma en 2006.
Le premier des tomes commence avec Alex Rider, un orphelin de quatorze ans, du même nom que la série, qui apprend que son tuteur légal et oncle, Ian Rider, est mort dans un accident de voiture. Intrigué par les circonstances de la mort de son oncle, Alex décide d’en savoir plus et apprend qu'Ian a été tué alors qu’il travaillait pour le MI 6. Le MI 6 recrute Alex et le place dans un camp d’entraînement au SAS, avant de l’envoyer continuer l’enquête de son oncle sur Herod Sayle, un homme d’affaires libanais. Terminant sa mission avec succès, le MI 6 va continuer à trouver des moyens de faire chanter Alex pour qu’il continue à travailler pour eux, et pour d’autres agences de renseignements. Pendant ses missions, Alex découvre que de nombreux membres de sa famille ont travaillé pour le MI 6, à savoir, son père, son oncle, et son parrain. Alex a également travaillé pour la CIA (services secrets américains) et l’ASIS (services secrets australiens).
Bien que pouvant s'apparenter avec l'univers de CHERUB (utilisation d'enfants ou d'adolescents pour accomplir des actes d'espionnage), le contexte se rapproche fortement de celui de James Bond. L'utilisation de nombreux gadgets (par exemple une Montre avec un mouchard GPS pour le retrouver où qu'il soit, des pièces de monnaie explosives ou encore une game boy qui permet d'écouter les conversations à distance, voire un vélo avec un siège éjectable) et la présence d'un adversaire récurent (l’organisation criminelle Scorpia peut être assimilée à SPECTRE dans James Bond renforcent ce sentiment.
Les livres sont néanmoins divertissants à lire et permettent de mettre en scène un côté beaucoup plus "épique" du monde de l'espionnage dans lequel les effets pyrotechniques priment sur la discrétion habituellement recherchée pour la "guerre de l'ombre".