Heureusement que James n'était pas gros. Il put se glisser sans trop de mal dans un carton vide placé sur la première étagère. Là, recroquevillé sur lui-même, il retint son souffle, espérant de tout son coeur ne pas être découvert.
Pour le moment, aucun bruit extérieur ne lui parvenait, montrant que son évasion n'avait pas encore été découverte. Quelques longues minutes s'écoulèrent dans ce même calme relatif. L'agent commençait à ressentir tout l'inconfort de sa position, sentant que les crampes commençaient à le gagner.
Soudain, des éclats de voix retentirent. Aux cris de Luciano répondaient les explications embarrassées et craintives de Claudio. Le jeune Hispanique savait bien qu'il été en faute pour s'être laissé ainsi surprendre par un gamin plus jeune que lui et appréhendait les sanctions possibles qui allaient suivre.
Divers bruits parvenaient à James toujours blotti dans son carton. Ses ravisseurs semblaient le chercher avec un zèle accrus et Claudio n'était pas le dernier à fouiller chaque recoin, espérant peut-être atténuer son "erreur" en mettant la main le premier sur le fugitif.
Soudain, le carton, dans lequel James se terrait, bougea et un cri retentit.
"Il est là !". Claudio hurlait pour prévenir les autres, tout en ouvrant complètement le carton.
Avant que le jeune agent n'eut le temps de réagir, il se vit extrait sans ménagement de sa cachette et jeter à terre. Alors qu'il était maintenu au sol, le visage menaçant de Luciano apparut dans son champ de vision.
"Alors, comme ça, tu ne te plais pas en notre compagnie ?", ironisa le bandit.
Au même instant, évitant à James de fournir une réponse embarrassée, de nombreux coups de sifflet se firent entendre et la porte du hangar s'ouvrit brutalement, enfoncé par une sorte de bélier manié par deux policiers en casques et gilets pare-balles, laissant le passage aux équipes spéciales d'intervention.
L'entrepôt fut rapidement envahi par les forces de l'ordre et ses occupants maîtrisés sans ménagement. Avec une brutalité calculée, les policiers passèrent les menottes, mains dans le dos, à tous les suspects, James y compris, faisant fi des protestations du gamin.
Emmené à l'écart, ce dernier se retrouva face à face avec le commander Sexton, visiblement rassuré de le voir en bonne santé.
"Ca va petit ?", demanda l'homme, encore un peu inquiet.
"Tu n'as rien ?"Réalisant qu'il était sauvé, James put enfin respirer. Sa mission venait de se terminer et il allait pouvoir regagner le Campus.
[HRP]Nous sommes arrivés au terme de ta mission. J'espère que tu as eu autant de plaisir à la jouer que moi à te la faire vivre.
Merci pour ton rythme soutenu et ton enthousiasme. Tu peux ajouter 3 points à ton barème et es autorisé à poster dans l'enceinte du Campus où tu pourras retrouver quelques camarades.
Félicitation pour ton t-shirt gris, maintenant officialisé.
Tu peux, si tu le souhaites, réagir une dernière fois à ce sujet.[/HRP]