2015/03/15-L- Footing sous les arbres

Messages : 125 Date d'inscription : 04/11/2012

Cela faisait maintenant un peu plus de six mois qu’il était ici et deux mois et demi venait de passer depuis qu’il avait vécut ses 100 jours en enfer. La vie du jeune homme avait changé d’une façon radicale, ici il pouvait pleinement s’épanouir, même si les six mois qui venait de passer n’était pas encore suffisant pour qu’il s’acclimate parfaitement à cet endroit. Par exemple, il y avait une chose que Nigel détestait, c’était les devoirs qui lui fallait faire, encore et encore. Et vu son niveau scolaire, il lui fallait bosser plus que certain pour maintenir un niveau acceptable. L’ennui pour Nigel était que dès qu’il avait un instant de liberté, il souhaitait le passer dehors, à s’évader, s’amuser, ou au gymnase. En effet le jeune homme continuait de s’entrainer quotidiennement à sa discipline favorite et consacrait tous les matins un petit temps pour son entrainement.

On était dimanche et pour Nigel dimanche était synonyme de détente, et il en avait bien besoin, il venait de passer deux heures sur ses devoirs de Math, à résoudre des problèmes, qui restait incompréhensible à la hauteur de son esprit.

Il avait donc chaussé des baskets, pris son chapeau et était sortit faire un petit footing dans la zone boisée qui était bien plus agréable que le terrain de sport.

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C'était un dimanche comme les autres dans la campagne anglaise, un de ses dimanches gris et tristes, où la pluie tombe sans discontinuer, suffisamment pénétrante pour s'infiltrer partout et glacer jusqu'aux os les téméraires qui se risquaient à l'extérieur.

Après une grasse matinée bien méritée, Maxence avait expédié l'exposé sur l'utilisation du clonage à des fins thérapeutiques (parions que Zach viendrait le lui "emprunter" avant la fin de la journée sous un prétexte quelconque) et s'était décidé à sortir se vider l'esprit une petite heure. Rien de mieux qu'un petit footing sous une ondée "revigorante" pour faire le vide et apprécier d'autant plus la douche chaude qui suivrait.

Ayant enfilé une tenue légère, short de sport et maillot à la gloire des Canadiens de Montréal, célèbre équipe de hockey, le jeune Québécois trottinait dehors. Après avoir effectué quelques tours de piste au niveau du terrain de sport, il était parti pour une chevauchée moins classique, visitant au hasard les recoins du Campus.

Avec cette météo de chien, rares étaient les agents qui se risquaient dehors. Certains devaient travailler d'arrache-pied dans leur chambre, comme Hazel. D'autres, comme Zachary, devaient encore se blottir entre les bras de Morphée et, seuls quelques inconscients se retrouvaient dehors.

Au niveau de la zone boisée, il aperçut justement un de ces fous, aux allures de chien mouillé, qui bravait les intempéries. Le couvre-chef original que le sportif arborait le désignait, sans l'ombre d'un doute, comme étant le jeune Nigel Lackey, nouvel agent opérationnel de la promotion qui comportait également Bryn.

Allongeant la foulée, Maxence rattrapa son camarade et calqua son rythme sur le sien.

"Allo.", le salua-t-il en arrivant à son niveau. "Y pleut à boire debout astheure. T'es crissement pas chicken de sortir quand même..."

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Nigel, courait tranquillement, le temps était vraiment pourri, mais en bon anglais il était habitué à ce temps maussade et pluvieux. Cependant entre ses devoirs et courir, il n’avait pas le choix car bien que le jeune homme soit assez sportif, l’endurance, la course n’était pas son fort. Et comme il savait qu’il se prendrait encore des tours de pistes à causes de ses exercices de maths ratés, autant s’entrainer de suite.
Nigel sursauta lorsqu’il entendit l’un des agents le salué. Continuant à courir en gardant le même rythme, il mit un certain temps avant de comprendre ce que l’autre lui disait, il parlait dans une sorte de patois qui rendait un peu difficile toute discussion. L’espace d’un instant Nigel se dit qu’il devrait lui répondre sur le même ton histoire de se moquer un peu. Cependant l’idée était mauvaise car il n’y avait pas à douter que la blague ne le ferait pas rire.

« Salut, et toi donc ? Qu’est ce que tu fous dehors »

Car s’il était fou de courir sous la pluie son camarade l’était aussi. Nigel ne se rappelait pas comment il s’appelait, il avait beau cherché il ne trouvait pas, et demander ne serait pas très correcte.

« T’es aussi fou que moi ? Courir sous la pluie y rien de mieux au moins on ne transpire pas »

Ajouta-il avec un clin d’œil et un sourire. Puis il accéléra doucement mais surement l’allure. Nigel aimait le défi et il était curieux de savoir ce qu’il valait par rapport à d’autres agents.

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"Pantoute !", répliqua aussitôt le Québécois en s'entendant vanter les charmes de la course sous la pluie. "C'temps-là me fait pas tripper, t'sais. J'ai les bobettes trempées. Vivement que Galarneau, y r'pointe son nez ! C'est mieux de courir au sec..."

Voulant rester au niveau de Nigel, Maxence accéléra, lui aussi, progressivement l'allure, tout en continuant à parler. Il fallait espérer que le train ne se maintienne pas trop longtemps à ce rythme, sans cela le gamin allait devoir faire un choix déchirant entre se taire et respirer. Ce qui, pour un incorrigible bavard, allait être un dilemme insoluble.

"J'aime pas vedger, de tout façon, même le dimanche.", poursuivit-il en haletant un peu. "Mais on en fait quand même une couple de pas couillons pour sortir par un temps pareil..."

*Sûr ! C'est pas Zach qui sortirait du lit pour courir, surtout un dimanche. Y cultive sa bedaine de bière au chaud sous la couette.*

Cette pensée purement gratuite amena un petit sourire narquois sur le visage de Maxence alors qu'il s'imaginait son ami flemmardant encore, le bout du nez dépassant seul de sous le drap. Il faudrait sûrement penser à aller le virer au retour de la petite séance de sport...

Reportant son attention sur Nigel, dont le rythme ne semblait pas vouloir ralentir, le Québécois reprit son bavardage.

"T'arrives-tu de quel coin du pays ?", demanda-t-il. "Tu m'l'as sans doute déjà dit mais j'ai pas imprimé."

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C’en était à s’arracher les cheveux, Nigel ne comprenait pas un traitre mot de que ce garçon lui racontait, lorsqu’il entendit le mot pantoute, il comprit pantoufle et ne put s’empêcher d’ajouter :

«Hein je suis pas en pantoufle »

Et, il regarda bien sur ses pieds pour vérifier. Mais non il était bien en basket. Nigel haussa les épaules et hocha la tête comme s’il comprenait ce que Maxence lui racontait. Voyant que l’autre se maintenait à son rythme Nigel fut tenté d’augmenter la cadence, mais la parlote et la course ça ne fait pas bon ménage et une pointe commençait justement à poindre.

Il ralentissa donc, il devait avouer que courir sous la pluie était un peu incongrus, il concéda ce point à son camarade. Mais Nigel trouvait cela plutôt rafraichissant, et au moins il n’était pas dérangé par les autres. Sans oublié qu’il lui faudrait ensuite refaire quelques exercices.

« J’arrive du sud est du pays, la Cornouaille, Taunton tu connais ? »

En parlant d’impression, Nigel ne se rappelait pas vraiment d’où l’autre venait, son accent devrait pourtant lui dire quelque chose mais sur le coup il ne voyait pas du tout.

« Et toi, j’avoue que j’ai encore du mal à savoir qui est qui ici ? »

Le rythme était maintenant redevenu à un état normal, la pointe se faisait déjà moins sentir. Nigel était rassuré, il aurait eu la honte de devoir s’arrêter. Machinalement il enleva son chapeau de sa tête et tout en courant le secoua pour évacuer l’eau. Décidément avec un temps pareil, ce chapeau serait surement foutu, il lui faudrait économiser pour le remplacer.

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"En pantoufles ?, répliqua Maxence étonné. "C't'une joke ou quoi ? J'ai pas parlé d'chaussettes, moi…

La conversation était quand même mal engagée. Il faudrait un jour que le Québécois se décidât à faire des efforts de langage s'il voulait être parfaitement compris par ses camarades.

"Tauton, tu dis ?", reprit-il. "C't'à Saint-Meu-Meu, ça ? Jamais entendu parlé…"

Ouf, le rythme de la course venait de se ralentir, permettant au gamin de reprendre un peu sa respiration et de ne pas subir l'humiliation de demander grâce à un petit nouveau. Soufflant profondément pour ré-oxygéner ses poumons et éliminer le surplus de gaz carbonique, le garçon marqua un court instant de silence avant de reprendre son bavardage.

"Moi ? Astheure, j'arrive toute drette d'ma chambre…", commença-t-il, avant de rire tout seul de sa plaisanterie pas très drôle. "Non, plus sérieusement, j'restais en Écosse, chez un oncle, avant d'venir icitte. Et avant encore, j'étais au Québec…"

Alors que Nigel égouttait son chapeau tout en courant, Maxence secoua la tête, tel un jeune chiot mouillé, et se passa la main dans les cheveux, histoire d'éliminer une partie de l'eau qui commençait à goutter dans ses yeux. Cette coupe de cheveux n'était pas très pratique finalement, il faudrait peut-être songer à raccourcir tout ça.

"Tu l'as-tu dégoté où, ta capine ?", demanda-t-il curieux en regardant le couvre-chef de son camarade. "Ça doit être rare comme d'la marde de pape, un cossin pareil…"

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Nigel se rendit compte de son erreur d’appréciation du langage de Maxence lorsque ce dernier lui demanda si cela était une joke ou pas, Nigel répondit alors évasivement :

« Ouais c'était ça heureusement que l’on court pas en pantoufle, surtout par ce temps-ci »

La récupération de sa boulette était vraiment pourrie, enfin bref, il n’était pas étonnant que le gamin ne connaisse pas Tauton c’était une ville paumée et Nigel était bien content de ne plus y être. Maxence semblait être un comique et il rattrapa la mauvaise blague de Nigel par une encore pire, cependant, il trouvait quand même la réplique drôle aussi il ne se força pas trop à rire. Le québec maintenant il comprenait mieux cet accent pourris que maxence avait.

« Ah le québec waou c’était bien là bas ? J’y suis jamais allé y caille pas trop ? »

Nigel trouvait cela trop cool, venir d’aussi loin c’était bien, et puis même si le parler de Maxence était bizarre c’était plutôt drôle au final. Ce dernier d’ailleurs lui désigna son chapeau lui demandant d’où il venait :

« Une capine, c’est comme cela que tu dis en québécois ? C’est un chapeau Monsieur, il vient de Londres, de chez Bailey. »

Le chapeau, oui c’était un élément primordial de la tenue de Nigel, il ne concevait pas sa vie sans chapeau, une tête sans chapeau c’était un peu comme une tartine sans beurre vraiment pas intéressant.

L’eau commençait sérieusement à s’infiltrer dans les os de Nigel, et l’état de son chapeau l’inquiétait vivement.

« Sa te dit d’amorcer un retour vers le campus, il commence vraiment à faire trop mouiller nan ? »

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"C'est crissement l'fun d'vivre dans la Belle Province !", confirma Maxence avec force, enthousiaste à l'idée de parler de l'endroit où il avait grandi. "Y fait un peu frette mais c'est pas si pire. Tu mets une bonne froque, ta tuque et, avec tes claques et tes mitaines, t'es paré pour l'hiver…"

Les pommettes rougies par l'effort, le gamin poursuivait sa course, parvenant à domestiquer sa respiration pour ne pas avoir une conversation trop saccadée. Son interlocuteur semblait comprendre le vocabulaire du Québécois ou, tout au moins, essayait d'y arriver, ce qui traduisait une certaine intelligence (pas comme certains qui s'obstinaient à faire semblant de ne rien saisir lorsque Maxence parlait).

"Euh, oui, ben c'est du Joual, quoi.", confirma le garçon en hochant la tête. "Ta capine a ben d'l'allure en tout cas même si elle est pas très discrète."

Ca ne devait pas être facile de passer inaperçu en mission avec un truc pareil sur la tête mais ça témoignait d'un certain panache, même si Maxence ne se voyait pas arborer un tel couvre-chef. En tout cas, une chose était certaine. Provenant de chez Bailey ou pas, la capine n'était vraiment pas étanche ce qui, en raison des conditions météos, risquait de la conduire à sa perte.

Maxence eut un petit sourire en observant le feutre du chapeau se déformer sous le poids de l'eau.

"Elle a d'l'allure.", répéta-t-il. "Mais pour un item qu'est anglais, ils ont rien prévu pour la pluie. Faut dire qu'c'est pas courant chez vous. C'pas comme si y'en avait en masse…"

C'était vrai, au fond. La Grande-Bretagne étant bien réputée pour la sécheresse de son climat, il ne servait vraiment à rien de fabriquer des choses qui pouvaient résister un minimum sous la pluie…

D'ailleurs, en parlant de pluie, Nigel envisageait sérieusement le retour, pour essayer, sans doute, de sauver ce qui pouvait encore l'être de son chapeau "de chez Bailey". Maxence fut tenter un instant de frimer un peu en poursuivant son footing, mais, finalement, la proposition d'amorcer le retour était loin d'être dénuée de bon sens aussi donna-t-il son accord pour infléchir la course vers les bâtiments.

"Tiguidou !", approuva-t-il. "Ton chapeau va être toute fucké si on continue. Y mouille à boire debout, astheure et on est d'jà trempe à lavette."

Les cheveux du garçon étaient plaqués par la pluie et l'eau dégoulinait le long de son cou. Avec un sourire ravi, Maxence secoua vivement la tête pour s'ébrouer, tel un jeune chiot, et obliqua pour emprunter un étroit sentier qui allait les ramener vers leurs chambres.

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Bien sur que sa Capine, comme disait Maxence avait de l’allure c’était bien pour cela qu’il l’avait choisie. Cependant Maxence ne comprenait vraisemblablement rien à l’allure, à ce qu’était la mode, et la classe :

« De la discrétion, mais bien sur que non, avec ça je suis sur que l’on me remarque »

Et Nigel souri généreusement, ce devait être un trait de caractère propre à ses débuts d’artiste, le plaisir d’être vu, d’être regardé, et cela se ressentait un peu dans ses choix vestimentaires. Cependant Maxence venait de faire une remarque en échos de ses propres inquiétudes, la pluie risquait fort de d’abimer son couvre chef, qui cependant ne craignait pas la pluie autant que Maxence semblait le croire, car ces chapeaux justement étaient recouverts d’imperméabilisant leur donnant une résistance toute relative aux intempéries.

Maxence répondit sembla t-il positivement à sa proposition, cependant il était rudement difficile de suivre le petit québécois, Nigel devinait plus qu’il ne comprenait ce que Maxence lui disait. Il se dit qu’il fallait vraiment qu’il le lui dise, même si son camarade se vexait ensuite.

« Dit tu parles toujours comme ça t’es pas facile à suivre tu sais, mais c’est plutôt marrant comme parler »

Et Nigel offrit encore son plus beau sourir à Maxence, comme si cela pouvait faire passer ce qu'il venait de dire avec humour. Amorçant le retour vers l'intérieur, il lui vint subitement une envie de boisson chaude :

« Sa te dirait d’aller vers le réfectoire, doit-y avoir moyen de boire quelque chose de chaud là bas nan ? »

A vrai dire le jeune homme n’en était pas tout a faire sur, mais Maxence saurait surement lui.

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Tout en trottinant, Maxence lança un regard surpris vers Nigel. Que voulait-il dire avec son "plutôt marrant" ? En quoi le parler du jeune Québécois pouvait-il être qualifié de "marrant" ? Au moins, il ne parlait pas coincé comme les Anglais…

"Ben, elle est ordinaire, ma parlure.", protesta, avec un peu de mauvaise foi, le gamin, étonné par la remarque. "C'toi qui parles croche des fois…"

Le sourire affiché par son camarade montrait bien que ce dernier ne se moquait pas de lui même si les propos pouvaient laisser supposer le contraire. Les yeux de Maxence se plissèrent d'amusement alors qu'il réalisait le comique de la situation. Un petit rire accompagna bien vite la fin de sa réplique.

"Mais, s'tu veux, j'vais checker c'que j'dis alors pour qu'tu catches ben."

Bon, ce ne serait peut-être pas sur la dernière phrase que la compréhension allait s'améliorer entre les deux comparses…

"Tiguidou !", confirma Maxence. "Astheure, doit pas y avoir du monde en masse. Et y'a toujours du breuvage."

Se baissant brusquement, le garçon passa sous une branche et quitta le sentier. Coupant à travers les herbes, il entraînait dans son sillage Nigel.

"C'est un chocotte ! Suis-moi !"

Effectivement, après quelques minutes d'une course en tout-terrain, les deux garçons arrivèrent en vue de leur bâtiment dans lequel ils s'engouffrèrent, pas fâchés au fond de se mettre à l'abri.

S'ébrouant encore une fois pour évacuer le trop plein d'eau qu'il avait dans les cheveux, Maxence poussa avec vigueur la porte du réfectoire et entra dans la pièce.

Réfectoire

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Nigel avait envie de rire, lorsque le québécois lui demanda ce qu’elle avait sa parlure, décidément, le jeune homme lui plaisait bien et faisait montre d’une certaine mauvaise fois. Il devait bien se rendre compte qu’il mélangeait québécois et anglais.

« Ouais jveux bien que tu check comme tu dis, mais bon t’en fais nan plus hein.. »

Nigel ne voulait surtout pas offenser son nouveau camarade, même si ce dernier ne semblait visiblement pas checker ce qu’il disait car il continuait à avoir un langage tout aussi drôle. D’ailleurs Nigel commençait à reconnaître certains mots et devinait la signification des autres. Tout à coup Maxence fonça, il semblait avoir trouvé un raccourci ou un chocotte.

« Ce n’est pas un chocote c’est un raccourci Max… »

Mais son camarade était déjà partis devant lui, voila un dimanche qui était parfait, une ballade, de la pluie, et un nouvel ami, que demander de plus.

Poursuivant son camarade, il arriva enfin en vu du réfectoire, son chapeau allait être sauvé.

Réfectoire

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