2014/12/04-IR – Cambridge, Grande-Bretagne – [Recrutement de Swann Milénium, initialement Nym James] – Livraison au clair de lune

Messages : 49 Date d'inscription : 04/07/2013

Nym passa sa main sur la couverture rugueuse. Puis la saisissant à pleine main, la fillette la déplia et l'étendit sur le lit. En s'asseyant sur un grincement se fit entendre. Elle se débarrassa du sac qu'elle avait emmené et l'ouvrit violemment. Elle en sortit son vieil ours rapiécé et le sera aussi fort qu'elle le pouvait, se mordant les lèvres pour s'empêcher de pleurer. Il ne fallait pas montrer ses faiblesses à l'ennemi. Montrer à quel point elle était terrorisée.

Dans sa tête, elle revit le visage de Max qui lui promettait de ne pas l'abandonner, les policiers qui l'avaient menotté et emmené à un endroit où elle ne le reverrait sans doute jamais. Le regard froid et dur des policières posé sur elle tout au long du trajet. La façade sinistre du bâtiment dans lequel elle se trouvait.

D'un geste brusque, l'enfant attrapa la seconde couverture et la jeta en direction de la porte. Signe de refus de sa captivité, mais aussi de son incapacité à fuir.

Qu'allait-elle devenir ? À 11 ans, on ne va pas en prison ?

Des images plus anciennes lui revinrent en mémoire. Celles du soir où deux hommes étaient venus la chercher dans sa maison. De l'orphelinat, de son frère qui lui avait promis qu'il la protégerait. Toujours. Qu'avait-il fait d'elle ? Une hors-la-loi ?

Elle retira sa casquette laissant une longue natte brune descendre le long de son dos. Quelle heure était-il ? L'orpheline n'en savait rien. Son ventre émit un gémissement lui rappelant qu'elle n'avait rien mangé de la journée. De son sac, elle sortit un morceau de pain rassit et le mangea.

Puis, elle défit sa natte et alla s'asseoir sur son lit. Elle n'avait pas sommeil et continuait inconsciemment à chercher un moyen de s'évader.

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Boudeuse, Nym était assise en tailleur sur son lit, le corps se balançant lentement d'avant en arrière comme si elle cherchait un moyen de se bercer machinalement. Lentement, l'obscurité se faisait dans la chambre au mobilier dépouillé sans que la fillette se semblât le remarquer. Elle se sentait prise au piège, pire que dans une souricière, et, malgré toute sa détermination, elle ne voyait aucun moyen de sortir de là toute seule.

La clé tourna dans la serrure et la porte s'ouvrit en grinçant, laissant le passage à une femme, entre deux âges, au visage figé, ne marquant pas la moindre compassion. Celle-ci portait un plateau sur laquelle fumait une assiette de soupe, côtoyant un quignon de pain et un verre d'eau. N'avançant que d'un seul pas dans la pièce, la femme restait en travers de la porte, prévenant ainsi toute tentative de fuite. Sans dire un seul mot, elle posa à terre le maigre plateau repas avant de se reculer et de refermer la porte à clé derrière elle.

Nym ne broncha pas pendant quelques instant, regardant d'un oeil absent la nourriture, puis elle se décida enfin à se lever, s'approchant de la nourriture. Après avoir avalé quelques bouchées, elle retourna sur son lit et reprit sa position initiale. Le temps s'écoulait lentement dans cette chambre sinistre et, finalement, épuisée par toutes ces émotions, la fillette finit par sombrer dans un sommeil profond.

*
**

Ce fut un rayon de soleil la frappa directement sur le nez qui vint la réveiller. Il faisait grand jour et la lumière entrait dans la pièce par une large fenêtre. Nym ne se trouvait plus dans la chambre austère dans laquelle elle s'était endormi. Elle était dans un lit immense dans lequel elle se perdait. Tournant la tête, elle voyait autour d'elle des murs uniformément blancs. Sur l'un d'eux, était néanmoins fixé un imposant écran télé.

À ce moment, la fillette réalisa qu'elle était nue sous les couvertures moelleuses. Sur le sol, au pied de son lit, se trouvaient des vêtements, parfaitement pliés mais qui n'étaient pas les siens : t-shirt de couleur orange arborant un étrange logo composé d'un drôle d'ange armé d'un arc, coiffé d'un casque et assis sur un globe terrestre portant l'inscription "CHERUB", pantalon de treillis, sous-vêtements blancs, chaussettes épaisses et paire de rangers parfaitement cirées.

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"Non, pas maintenant !" Quand le soleil vint réveiller la fillette, celle-ci se retourna brutalement, tournant le dos à la fenêtre pour chercher un peu d'ombre et retomber dans le sommeil. Le matelas était doux, et elle avait dormi d'un sommeil sans rêve. Nym se sentait bien et n'avait aucune envie de se lever. Elle passa machinalement sa main sous sa couette à la recherche de sa peluche. Sa quête resta vaine.

Dans un sursaut, elle finit par s'asseoir sur son lit et découvrit la pièce dans laquelle elle se trouvait avec curiosité. Un rêve ? Une hallucination ? ALZHEIMER ?! Elle en était sur, ce n'était pas ici qu'elle s'était endormie la veille. Quelques bribes de la journée de la veille lui revinrent en mémoire. D'abord assez brumeux puis de plus en plus clair. MAX ! EMERICK ! L'orpheline se leva d'un bon et se dirigea vers la porte. Un regard dans le reflet de la télévision en face d'elle lui fit comprendre qu'elle était nue ?

Une télévision ?! Plus que la gêne d'être totalement nue, la présence de l'écran la fit réagir et elle s'en approcha doucement. Comme si elle avait peur que celui-ci se volatiliserait si elle le touchait. Une mauvaise blague ? Plus que la peur, la curiosité lui intima de faire le tour de la pièce. Ce fut rapide. Elle finit par enfiler les vêtements au sol non sans appréhension. Le petit ange ne lui rappelait absolument rien et la couleur ne lui allait guerre. L'orpheline natta ses cheveux avec agilité et s'apprêta à sortir.

Méfiante, l'enfant refit une dernière fois le tour de la pièce pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas avant de se diriger vers la porte. Elle devait sortir, trouver des réponses. De plus son ours avait disparu. Et elle se refusait de croire que c'était pour de bon. Elle posa la main sur la poignée avec appréhension. Était-elle prisonnière ou invitée ?

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La porte s'ouvrit sans résistance devant Nym qui se retrouva dans un grand couloir, semblable à celui d'un hôtel ou d'un collège plutôt à en voir la fréquentation. Des enfants ou des adolescents, entre dix et seize ans, passaient rapidement, l'air pressé, sans accorder la moindre attention à la fillette. Ils étaient habillés d'une tenue similaire à la sienne, seul le t-shirt différait quelque peu. Si ce dernier comportait toujours l'étrange logo, différentes couleurs se côtoyaient : gris, bleu marine ou noir.

Malgré les efforts de l'orpheline pour engager la conversation, personne ne daignait lui répondre, tous passant près d'elle comme si elle avait été invisible, l'un d'eux, devant lequel elle se planta pour lui barrer le passage, se contentant de l'éviter en lâchant un laconique "Je n'ai pas le droit de parler aux oranges". Néanmoins, prenant peut-être pitié du désarrois e la nouvelle venue, il pointa le doigt dans une direction, lui indiquant de rejoindre les ascenseurs.

Obéissant à cette injonction silencieuse, Nym entra dans la cabine qui venait de s'immobiliser à son étage. Un garçon d'une dizaine d'année en t-shirt bleu ciel se trouvait déjà là et observait le même mutisme que ses camarades. À l'arrivée de l'ascenseur au rez-de-chaussée, le gamin sortit précipitamment, la planta sur place.

Dans le hall, la fillette se sentait complètement perdue. Elle avisa une femme, en t-shirt blanc, assise à une table, qui était en train de discuter avec un gamin de six-sept ans, en t-shirt rouge (et toujours ce même logo sur les vêtements), et se dirigea vers elle.

Si le gamin s'empressa de s'éloigner en la voyant arriver, la femme eut, au contraire un large sourire.

"Ah, Nym. Tu es réveillée...", la salua-t-elle. Enfin quelqu'un qui parlait dans cette boutique... "Entre vite, madame Moore t'attend..."

Sans laisser à Nym le temps de réaliser, elle la fit entrer dans un vaste bureau.

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La porte s'était ouverte sur une grande pièce au parquet soigneusement ciré. Les murs étaient couverts d'étagères sur lesquelles se trouvaient de nombreux livres aux couvertures en cuir. Quelques bibelots étaient posés sur des meubles bas. Dans un angle, un coin salon avait été aménagé avec une table basse et trois fauteuils. Une grande cheminée occupait un des murs et un feu donnait une apparence chaleureuse à ce cadre.

Face à la porte d'entrée, une vielle femme à l'air sévère se tenait derrière un vaste bureau, devant lequel se trouvaient deux chaises. Fixant la gamine de ses yeux froid, elle l'invita à s'approcher, pendant que la porte se refermait sur elle.

"Bonjour mademoiselle James. J'espère que vous avez bien dormi.", la salua-t-elle. "Mais approchez-vous et venez vous asseoir."

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La porte s'ouvrit silencieusement sur un long couloir que la fillette décida de suivre. Une incompréhension totale se lisait dans ses yeux bleus. Les gens autour d'elle semblaient ne pas la voir. Elle ne savait ou aller ni ce qu'elle faisait là. Était-ce une mauvaise blague ? Par dépit, mais peut-être aussi par curiosité, Nym finit par barrer la route un adolescent qui lui adressa enfin un " Je n'ai pas le droit de parler aux oranges". Surprise, l'enfant jeta un regard sur son tee-shirt et poussa un profond soupir. Un instant, elle hésita à retirer le vêtement, mais elle n'en fit rien se contentant de lâcher un "raciste !" dans l'espoir de faire rire son interlocuteur et d'engager ainsi la conversation. Mais celui-ci lui désigna seulement une direction avant de reprendre la sienne comme si rien ne s'était passé.

Tous semblaient l'éviter ce qui devenait énervant. L'orpheline plus seule que jamais monta dans l'ascenseur. Elle tenta d'engager la conversation avec un enfant habillé en bleu, mais celui-ci à l'instar de ses camarades ne lui adressa pas même un regard et sembla heureux de quitter l'ascenseur.

Perdue, elle se dirigea vers une femme habillée en blanc qui à son grand bonheur lui répondit... En l'appelant par son prénom ?! Vraiment, quelque chose ici clochait. Mais avant d'avoir pu y réfléchir, elle fut poussée dans une pièce face à une femme qu'elle n'avait jamais vue. Méfiante, elle avança prudemment vers la deuxième personne qui acceptait de lui parler. Cependant, elle ne dénia pas s'asseoir. Sur ses gardes, elle dévisageait son interlocutrice alors que des milliers de questions bouillonnaient dans sa tête.

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La propriétaire du bureau ne sembla pas s'offusquer de l'attitude de Nym, ne prenant pas ombrage de la méfiance clairement affichée. Un léger sourire vint étirer les lèvres fines, ajoutant de nombreuses rides sur un visage déjà bien flétri.

"Voyons, mademoiselle James.", insista la femme. "Je suis certaine que vous serez bien mieux assise. Nous avons beaucoup de choses à nous dire et je suis persuadée que vous avez de nombreuses questions à me poser..."

Se levant soudain, Eleutheria Moore fit le tour du bureau pour se porter à la rencontre de la fillette. À la grande surprise de cette dernière, la vieille femme ne la dépassait que d'une dizaine de centimètres.

"Mais, vous avez peut-être raison.", continua-t-elle. "Nous serons certainement mieux, côte à côte dans ces confortables fauteuils, plutôt que nous faisant face de part et d'autre de mon bureau."

D'un geste, la directrice de CHERUB invita son interlocutrice à venir s'installer dans le coin aménagé en petit salon.

"Mais je manque à tous mes devoirs.", poursuivit la femme, imperturbable. "Vous n'avez certainement pas eu le temps de vous restaurer avant de venir me voir. Désirez-vous une tasse de thé ? À moins, qu'à votre âge, vous ne préféreriez un bol de chocolat..."

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[Hrpg]Je suis vivante !! Désolée du retard :/[/Hrpg]

Non Nym n'avait pas peur. Aurait-elle dût ? La petite dame semblait tout faire pour la mettre en confiance. Pourtant la fillette ne déniait ouvrir la bouche, une lueur de méfiance dans son regard bleu. Allait-on l'interroger ? Qu'allait-on faire d'elle ? Elle voulait des réponses mais n'osait formuler ses questions à haute voix.

Ses yeux faisaient des allers et venus entre les différents meubles de la pièce n'osant regarder ceux de son interlocutrice. Elle n'était pas terrorisée comme elle avait pu l'être mais l'appréhension se lisait sur son visage.

Ne voulant manquer de civilité, l'orpheline alla tout de même s'asseoir. Il est vrai que l'évocation d'un bol de chocolat avait réveillé une douleur dans son ventre, lui rappelant qu'elle n'avait rien mangé depuis la veille.

- Je veux bien un bol de chocolat chaud s'il vous plait.

Peut-être le ton calme et sécurisant de la femme avait endormi la méfiance de l'enfant. De plus les questions se bousculaient dans sa tête et elle avait compris que cette drôle de personne était son seul moyen d'obtenir des réponses.

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Après avoir passé un ordre bref via l'interphone posé sur son bureau, Eleutheria Moore alla également s'asseoir, faisant face à la petite fille. La directrice se tenait avec raideur, ne s'autorisant aucun relâchement. Toujours silencieuse, ses yeux vifs fixaient toujours Nym, semblant toujours la jauger. La porte s'ouvrit, laissant le passage à la femme de l'accueil apportant un plateau sur lequel se trouvaient deux tasses encore fumantes. Une délicieuse odeur de chocolat chaud émanait de celle qui fut posée devant la fillette.

Prenant délicatement la tasse de thé qui lui été destinée, la vieille femme eut un petit sourire, tout en reprenant la conversation sur le même ton badin.

"J'espère que ce breuvage est à votre goût.", poursuivit-elle avant d'afficher une mine plus grave. "Mademoiselle James, j'ai bien peur de devoir vous apprendre une nouvelle désagréable. Lors des incidents à la gare, votre frère - Emmerick, c'est bien ça ? - a été blessé et arrêté. Ses jours ne sont pas en danger, rassurez-vous, mais il risque de passer un certain temps en prison."

La directrice reposa la tasse sur la table basse devant elle, sans quitter Nym du regard.

"Il se pose la délicate question de votre avenir maintenant. Les services sociaux se sont déjà manifestés, pire que des charognards, mais je pense que ce n'est pas la meilleure solution pour vous..."

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Swann attrapa non pas sans méfiance le chocolat chaud. Elle hésita. Y avait-il un quelconque poison dans la boisson ? Pourquoi tant de gentillesses ? Son ventre finit par la décider et elle trempa ses lèvres dans le liquide sucré. Un sourire de plaisir illumina son regard.

Elle dévisageait avec curiosité son interlocutrice sans mot dire. Son regard calme et autoritaire avait un effet détendant sur la fillette. Elle restait cependant sur ses gardes, prête à réagir au moindre signe de danger.

Quand la petite dame lui demanda si son breuvage était bon, la fillette hocha la tête reconnaissante en soufflant un faible merci tout en continuant de boire.

Elle laissa son interlocutrice parler de son frère, une inquiétude grandissante dans le regarde qu'elle avait peine à dissimuler. Emmerick blessé ? Attrapé ? Prisonnier ? Elle ne prononça cependant pas un mot, se contentant de hocher la tête de temps à autre.

Puis la petite dame aborda l'avenir de l'enfant. Elle avait presque oublié ce point, pourtant crucial. Le mot service sociaux éveilla en elle une vague de tristesse, de terreur, de souvenir. Ce mot, elle l'avait entendu à la mort de ses parents. Tout se passera bien lui avait-on dit. On va bien s'occuper de toi. Résultat des courses voilà un an qu'elle vivait dans la rue, ne fréquentait plus l'école et n'avait pas d'ami.

Elle plongea son regard dans celui de la vieille femme et attendit qu'elle continue sans dire un mot.

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Rien ! Aucune réaction visible chez la fillette. Celle-ci était-elle terrifiée à ce point qu'elle se vit incapable d'exprimer la moindre émotion ? Ou alors était-elle encore trop jeune pour que les malheurs aient réellement une prise sur elle ?

Une vague lueur de compassion parcourut le regard d'Eleutheria Moore alors qu'elle observait Nym.

"Mon enfant.", poursuivit-elle d'une voix plus douce. "Si je pense que les services sociaux, avec leurs orphelinats sinistres, ne sont vraiment pas une solution pour vous, je doute que traîner dans la rue soit une meilleure piste, surtout sans la présence de votre frère pour veiller sur vous."

"Vous faites néanmoins preuve de beaucoup de qualités : courage, esprit d'initiative, force de caractère..., reprit-elle. Du moins, c'est ce que l'on m'a rapporté... Ou alors ma source s'est fourvoyée ? Mais j'aurais plutôt tendance à lui faire confiance..."

Marquant un nouveau temps d'arrêt, la vieille chouette riva son regard dans celui de la petite fille.

"Mademoiselle James, que diriez-vous de faire partie des services secrets britanniques ?", lâcha-t-elle brutalement.

Sans fournir davantage d'explications, la directrice de CHERUB se tut, attendant une quelconque réaction et espérant bien fissurer ce masque de fausse impassibilité qui lui était opposé depuis le début de l'entretien.

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Une source ? Une taupe au sein de la bande ? Courage, esprit d'initiative, force de caractère ? Nym dévisager la petite femme, de multiples questions bouillonnées dans son cerveau. Elle avait besoin d'éclaircissement.

- Qui vous a rapporté tous cela ?

Oh bien sur, maintenant que le groupe était disloqué ça n'avait plus d'importance (elle se figurait que sans son frère tous le groupe se casser la figure). Mais avait besoin de savoir qui avait trahi. Qui l'avait trahi. L'esprit de fidélité envers la bande encore bien ancré en elle, si elle avait eu le choix entre rester ici ou suivre de nouveau son frère, c'est vers la seconde option qu'elle se serait tournée. Pas qu'elle ait peur de la nouveauté, ça non. Mais plus encore même que la confiance envers son frère, c'était surtout une question de loyauté. En suivant son frère, elle avait juré de rester fidèle à la bande. Elle était devenue un bon petit pion à la somme des dealers de Cambridge.

Les services secrets Britanniques ?! Nym faillit recracher la gorger de chocolat qu'elle venait de prendre. Elle dévisagea avec ses grands yeux bleus son interlocutrice, un mou presque choqué sur le visage.

- J'ai 11 ans madame, je ne pense pas être d'une quelconque utilité aux services secrets britanniques.

Dans sa tête, les histoires d'espions, d'agents secrets que racontaient Max passèrent lui faisant perdre un court instant pied avec la réalité. Mais quand elle se "réveilla" elle réalisa que cette proposition la ferait passer à l'ennemi. Si ce que disait la femme n'était pas un mensonge, se dont Nym doutait, était-elle réellement prête à renier sa promesse et changer de camp ?

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Le visage de la directrice restait neutre, ne laissant rien transparaître de ce que ressentait la vieille femme. Un léger sourire s'esquissa bien lors de la protestation de Nym. En effet, pourquoi les services secrets se seraient-ils souciés de recruter une gamine de onze ans. Voila plus de soixante-dix ans que CHERUB œuvrait dans l'ombre et ce cette "agence de renseignement" était toujours inconnue du monde extérieur. Fort heureusement d'ailleurs car nombre de voix s’élèveraient pour condamner l'utilisation d'enfants pour un tel "travail".

Par contre, si l'existence de CHERUB demeurait bien un secret pour le commun des mortels, il semblerait que ce camouflage se soit un peu fissuré au sein du cercle très fermé des espions. À cette pensée, une minuscule ride de contrariété vint se former sur le front d'Eleutheria Moore qu'lle s'efforça vite de faire disparaître.

Aujourd'hui, elle n'était pas là pour essayer de confirmer l'existence de GAVROCHE, ni de déterminer de quoi ce "concurrent" était au courant, mais pour recruter une fillette qui semblait posséder toutes les qualités requises pour faire un bon agent.

"Mademoiselle James, ai-je l'air de plaisanter ?", reprit la femme d'une voix ferme, occultant délibérément la question relative à la "taupe". "J'ai, je vous pris de le croire, passé l'âge de parler pour ne rien dire. Aussi, je vous repose cette question : seriez-vous tentée pour rejoindre les services secrets."

Avant que Nym n'eut le temps d'apporter une réponse, la vieille chouette apporta rapidement un complément d'informations.

"Réfléchissez bien avant de répondre.", la conseilla-t-elle. "Avant de valider une quelconque acceptation de votre part, il vous faudra préalablement vous soumettre à quelques petits tests..."

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Un infime soupir de contrariété passa les lèvres de la fillette. Elle avait compris que rien ne servait de demander pour la taupe, elle ne saurait rien de plus. Du moins pas aujourd'hui. Elle était déterminée à trouver lequel de ses proches avait trahi la confiance de la bande, que ça soit dans son intérêt ou pas d'ailleurs.

Nym reposa sa tasse et attrapa ses cheveux, jouant à défaire et refaire ça natte tout en réfléchissant. De loin, elle donnait l'air de ne pas écouter un mot de ce que disait la vieille femme. Mais son cerveau, captant la moindre intonation, analysant le moindre son qui traversait les lèvres de son interlocutrice, pour en saisir toutes les nuances, travaillait à vive allure. Ce choix aller être décisif pour son futur, elle le sentait.

Voulait-elle retourner vers les services sociaux ? Ça jamais ! Aller dans la rue ? Même si elle connaissait parfaitement ce monde impitoyable, ses moindres règles, sans Emmerick pour couvrir ses arrières, ce choix était plutôt risqué. Une porte de sortie venait de s'ouvrir face à elle. Nym devait saisir cette chance quoi qu'il en coûte. Cette dure réalité lui ferait trahir tous ceux qui lui faisaient confiance. Une nouvelle vie s'offrait à elle. La possibilité de tout refaire. Quand son frère était venu la chercher à l'orphelinat, Nym n'avait pas vraiment eu le choix. Maintenant, qu'on lui offrait, elle devait prendre la bonne décision.

La perspective de finir dans une prison plus tard comme son frère ou Max ne l'enchantait pas plus que ça. Son choix était fait. Elle ne reviendrait désormais plus en arrière. D'un ton qu'elle voulait assuré, elle répondit en plongeant son regard dans celui de la femme, comme pour celer un pacte :

- J'accepte.

C'est le seul mot qui réussit à franchir ses lèvres. De l'émotion ? Peut-être plus de la résignation. Quelque part au fond d'elle, le désir de vivre des aventures comme dans les films commençait à germer en elle. Les petits tests dont parla la petite femme ne lui faisaient pas peur. Une part d'inconscience sans doute. Elle était déterminée, son choix était fait, plus question de revenir en arrière.

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Eleutheria Moore ne broncha pas devant la réponse de Nym, comme si la décision de la fillette lui était, au fond, parfaitement indifférente. Tout au plus, inclina-t-elle la tête pour signifier qu'elle avait pris acte puis, lentement, après avoir bu une nouvelle gorgée de thé, se leva-t-elle, invitant sa vis-à-vis à faire de même.

"Parfait, mademoiselle James.", commenta-t-elle. "Nous allons donc pouvoir commencer ces tests qui détermineront la suite à donner à votre situation. Il n'y a aucun piège. Agissez de façon naturelle et tout se passera bien."

Marchant jusqu'à la porte de son bureau, la directrice invita Nym à la suivre. Ensembles, elles quittèrent le bâtiment où chambres des agents et locaux administratifs étaient hébergés pour se diriger tranquillement vers le gymnase.

Sur les différents terrains de sport, des enfants, âgés de six à seize ans et portant des t-shirts de couleurs diverses, étaient répartis par groupes sous la direction d'adultes en t-shirt blanc orné toujours du même logo. Certains s'adonnaient aux joies du sprint alors que d'autres disputaient une partie acharnée de cricket. Tout le monde saluait avec respect la vieille femme alors qu'elle passait près d'eux. Cette fois, en dépit de son t-shirt orange, Nym eut droit à des regards curieux de la par des autres enfants qui ne l'ignoraient plus comme lors de son réveil. Le fait d'être accompagnée par la vieille chouette en personne devait certainement influer sur ce comportement.

Entrant dans le gymnase, Eleutheria Moore se dirigea vers une pièce d'où provenaient certains sons bizarres, cris divers, bruits de chute ou ahanements sourds.

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Sur le tatami du dojo, plusieurs enfants étaient en kimono et s'affrontaient par paires. À la grande surprise de Nym, la plupart arborait, quelque soit leur âge, une ceinture noire. S'arrêtant au bort du tapis, la directrice invita la fillette à se déchausser et fit un petit signe à une blondinette de huit-neuf ans, laquelle se dirigea aussitôt vers eux.

La gamine jeta un regard curieux vers Nym et eut un petit sourire comme si elle comprenait ce que l'on attendait d'elle. Eleutheria Moore confirma d'ailleurs rapidement la chose.

"Mademoiselle James, vous allez devoir affronter Rebecca Martin et essayer de remporter au moins un des trois rounds que durera ce combat.", expliqua-t-elle sas émotions particulières avant de se reculer pour observer la suite.

Un affrontement particulièrement bref eut lieu et Nym, malgré sa hargne, ne pesa pas lourd face à la chétive Rebecca. Devant la défaite de la postulante à CHERUB, la vieille femme ne fit aucun commentaire et la pressa un peu à remettre ses rangers pour la suite des épreuves.

La suite se passa dans une salle de classe, devant une page blanche où questions littéraires et scientifiques se combinaient, puis, dans une minuscule remise où se trouvait un malheureux poulet. Sans sourciller, la directrice donna un stylo bille à Nym, l'invitant à tuer le pauvre animal pour le repas suivant.

Ensuite, la fillette dut vaincre le vertige pour un passage sur le parcours d'obstacles où il lui fallut emprunter échelles de cordes, tyroliennes diverses ou poutres et plates-formes aériennes.

L'épreuve suivante se déroula à la piscine. Là, Nym devait plonger au fond du bassin pour en sortir une brique avec laquelle il lui fallait effectuer le reste de la traversée.

Enfin, fatiguée, se ressentant encore des commotions de son premier combat, elle se retrouva face à la directrice, dans le bureau de cette dernière, à attendre le verdict.

[HRP]À toi de broder un peu sur la façon dont Nym passe ces différentes épreuves sans pour autant dire que tout est un succès remarquable. La seule chose vraiment imposée est ta défaite franche dans le corps à corps, ton adversaire étant beaucoup trop fort malgré son jeune âge, mais tu peux décrire tes tentatives pour gagner…[/HRP]

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Il n'y eut pas un seul mot échangé lors de la traversée du campus. Nym curieuse regardait autour d'elle se demandant si un jour, le chemin qu'elle faisait lui serait familier. Les élèves présents semblaient s'intéresser à elle. La fillette les ignora royalement, comment rendant la pareille aux regards lointains qu'elle avait reçus lors de la traversée des couloirs pour se rendre dans le bureau de la directrice.

À son arrivée au gymnase, la fillette fut étonnée de voir autant de ceintures noires et se demanda si, par manque de ceinture, on avait attribuait la couleur noire pour le plaisir de leur mettre des ceintures.

Cette hypothèse se vit rapidement infirmée quand son combat contre la dénommée Rebecca commença. Ayant fait plusieurs années de judo dans son enfance, Nym partit plutôt confiante et se demanda, une fois au sol ce qui c'était passé. Accusant sa non-pratique de l'an passé (ou plutôt sa baisse de pratique puisque ses années de judo lui avaient plusieurs fois sauvés la mise), elle entama le second round avec plus de concentrations. Et même si celui-ci dura plus longtemps que le premier puisqu'elle commençait à cerner les techniques de son adversaire, il s'acheva tout de même rapidement. Déconcertée, la fillette jeta un regard plein d'incompréhension à la petite dame. Pourquoi la faisait-on combattre face à un adversaire contre lequel elle n'avait aucune chance ?

- Mais j'ai aucune chance ! C'est inutile de continuer !

Elle déclara forfait avant même que ne commence le troisième round décrétant que celui-ci était inutile et le résultat final prévisible. De nature têtue, elle n'avait cependant pas envie de se fracturer un os et partit sans plus attendre vers la seconde épreuve.

Celle-ci se déroulait en salle de classe. N'y ayant pas mit les pieds depuis au moins un an, Nym tenta cependant de répondre à quelques questions. Ayant était, dans son enfance, attirée par la médecine et ayant acquis un bon nombre de connaissances, et malgré le fait qu'elle répondit au hasard à une bonne majorité des questions, cette partie du test fut, dans l'ensemble, mieux réussie de son point de vue que la partie littéraire. Vivre dans la rue en côtoyant des immigrés et des adolescents de banlieues n'avaient pas vraiment appris les bons fondements de la langue à Nym qui répondit comme elle le sentait et parfois sans vraiment comprendre le sens de la question. Elle ressortit déçue de la seconde épreuve.

C'est dans cette optique de déception après ces deux épreuves que Nym, un stylo à la main, arriva devant un poulet innocent. Avec discrétion, elle s'approcha de l'animal sans défense. Quand leurs yeux se croisèrent, il tenta de fuir, mais, rapide, la fillette plongea sur lui. Assise sur le sol, elle caressa le poulet, sentant les battements frénétiques de son cœur. Elle jeta un regard vers le stylo qu'elle lança à travers la salle. Infliger une telle souffrance à un poulet la répugnait. De plus, le cri d'agonie du poulet aller ameuter tout le campus. On lui avait enseignait la discrétion dans la rue et les habitudes ne partent pas en un claquement de doigt.

- C'est sans moi !

Ce n'était pas la première fois qu'on lui ordonnait de tuer un animal. Aussi ayant appris à obéir, elle était bien décidée à le faire. Cependant pas comme on lui ordonnait, mais comme elle voulait le faire. D'un geste maître, elle tordit le cou de l'animal. Il mourut sur le coup. Les vêtements de la fillette étaient propres, et pas un seul bruit n'avait perturbé cette épreuve. Elle tendit le poulet à la directrice et lui jetant un regard déterminé

- Satisfaite ?

L'épreuve suivante plut à la fillette. Dans la rue, afin d'éviter les contrôles de la police, il fallait régulièrement escalader les maisons et passer par les toits. Et même si l'épreuve était totalement différente, n'étant plus atteinte du vertige depuis longtemps, et ayant un sens de l'équilibre plutôt bon, elle fit le parcours avec une certaine aisance.

La dernière épreuve fit faire une moue désapprobatrice à la jeune fille. Pas particulière douée en natation, elle se résigna tout de même à aller chercher la brique. Elle dut s'y reprendre à deux fois pour attraper la brique, mais finit par la ramener complètement exténuée.

C'est complètement courbaturée, qu'assise dans le bureau de la directrice, elle attendait le verdict. Elle avait lamentablement échoué aux deux premières épreuves, avait était insolente à la troisième et peu performante à la dernière. La quatrième remontait un peu le niveau... Et encore.

Les tests étaient dans l'ensemble plus un échec qu'un réussite et elle se voyait déjà entrain de déjouer la garde des services sociaux pour retourner dans la rue.

Messages : 74 Date d'inscription : 18/05/2012 Age : 72

Impassible durant toute la durée des tests, Eleutheria Moore s'était tenue dans l'ombre de Nym, lui donnant simplement les instructions de départ d'une voix monotone et s'abstenant de faire le moindre commentaire ensuite. Avait-elle été séduite par les performances de la fillette ? Ou, au contraire, l'attitude de cette dernière avait-elle hypothéqué ses chances de succès ?

Maintenant, Nym se tenait de nouveau face à la directrice, s'efforçant de masquer son inquiétude en attendant le verdict. Devant la fillette, la vieille femme prenait son temps pour consulter une fiche qui se trouvait sur son bureau, ne levant pas les yeux une seule fois pendant de longues minutes. Lorsque finalement, le regard se porta vers Nym, celle-ci était bien en peine de déterminer quelles pouvaient être les conclusions.

"Alors, mademoiselle James ?", demanda-t-elle enfin. "Que pensez-vous de votre performance ?"

Sans lui laisser le temps de répondre, la femme enchaîna.

"Face à Rebecca, vous n'aviez aucune chance et nous le savions parfaitement. Abandonner pouvait sembler être une bonne solution mais le faire sans essayer une dernière fois comme vous en aviez le droit traduit un manque de persévérance dans l'adversité. Attitude pourtant démentie lors de votre passage dans la piscine. Là, en dépit de vos difficultés, vous vous êtes particulièrement démenée pour terminer l'épreuve. Alors, pourquoi cette démission au dojo ?"

"Les tests scolaires ont montrés quelques lacunes, parfaitement explicables et faciles à corriger, mais ont également fait apparaître un sens certains pour la logiques... Face au poulet, vous avez exécuté l'ordre reçu, en utilisant le moyen que vous jugiez le meilleurs. Nous attendons, certes, de nos agents une obéissance totale mais nous n'en faisons pas des robots, loin de là. Ils sont parfaitement aptes de décider la meilleures façon d'atteindre leur but. Le stylo n'était qu'un outil mis à votre disposition, rien de plus... Votre aisance sur le parcours aérien a impressionné les agents chargés de votre sécurité... Quant à l'épreuve aquatique, je vous en ai déjà parlé. Inutile donc de revenir dessus. Par contre, je pense que des leçons de natation ne seront pas superflues..."

Écrivant un rapide commentaire sur le dossier posé en face d'elle, Eleutheria Moore eut ensuite un petit sourire en se levant.

"Félicitation, mademoiselle James.", annonça-t-elle. "J'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez passé avec succès les tests d'entrées. Si vous désirez toujours intégrer CHERUB, nous allons rapidement faire de vous un agent opérationnel. Le prochain programme d'entraînement va débuter bientôt et il ne tient qu'à vous de troquer votre t-shirt orange pour un bleu ciel et de vous y inscrire..."

Faisant le tour du bureau, la directrice raccompagna Nym jusqu'à la porte.

"Vous allez être conduite jusqu'aux services administratifs pour finaliser votre dossier. Il vous faut également penser rapidement à trouver un pseudonyme. Nym James a vécu et doit céder la place à une nouvelle identité..."

Messages : 606 Date d'inscription : 23/04/2012

Sans avoir vraiment eu le temps de répliquer, Nym se retrouva dans le hall, face à la femme de l'accueil qui lui adressa un grand sourire.

"Félictation, jeune fille...", dit-elle d'une voix chaleureuse. "Nous allons finaliser ton inscription. Sais-tu sous quel nom tu souhaites figurer dans nos fichiers ?"

Les formalités administratives terminées, la fillette se retrouva dans sa nouvelle chambre où elle put retrouver, ô surprise, l'ours en peluche "oublié" dans l’entrepôt.

La suite ? La reprise d'une scolarité presque normale où, outre les cours communs aux enfants de son âge, étaient enseignées quelques matières non prévues dans les manuels scolaires. Puis ce fut le programme d'entraînement initial avec son lot de souffrances et de privations mais également de joies lorsqu'au terme des "100 jours en enfer", le nouvel agent opérationnel se vit remettre un t-shirt gris.

Maintenant, Swann se sentait prête et brûlait du désir de se voir confier sa première mission.

[HRP]Ta phase d'introduction est maintenant terminée. Merci pour la réactivité de tes réponses qui ne me donnaient pas vraiment le temps de souffler...

Tu peux maintenant créer ta fiche dans la rubrique Evolution des agents en lui donnant comme titre ton nom, suivi de ton prénom. Une fois ce sujet créé, il faudra, dans un premier post y répartir tes 12 points initiaux (correspondant à ton âge). Pour ces points initiaux, tu devras obligatoirement, en raison de ton historique, placer un minimum de 1 point en "corps à corps", "endurance", "vitesse", "jeu d'acteur", "survie" et "langue".
Puis, dans un deuxième temps, tu pourras le compléter dans un nouveau post, avec les 3 points gagnés lors de ta première aventure.

Comme dit précédemment, la phase du programme d'entraînement initial n'est pas jouée en mode RP. Par contre, la durée nécessaire à cet entraînement doit être prise en compte dans ton historique. Toute ton aventure s'est donc déroulée fin 2014 avec un PEI s'étant achevé en mai 2015 (voir la chronologie pour plus de compréhension.

Félicitation pour ton t-shirt gris durement gagné. cheers

Tu peux, si tu le souhaites, réagir une dernière fois à ce sujet.Tu peux également rejoindre un des sujets du mode vie actuel. Évite d'en créer un nouveau...[/HRP]

Messages : 49 Date d'inscription : 04/07/2013

[HRP]Merci pour ce RP, c'était vraiment sympa et ça m'a laissé le temps de naviguer sur le site pour mieux le comprendre^^[/HRP]

Avait-elle réussit ? Était-ce le plus lamentable des échecs ? Les minutes s'écoulaient. Doucement. Seconde après seconde. Nym avait envie de secouer la petite dame par les épaules. L'attente était insoutenable. Quand finalement celle-ci prit la parole le regard attentif que lui portait la fillette ne laissait plus aucun doute sur sa motivation de rejoindre CHERUB.

Contrairement à ce qu'elle avait pensé dans un premier temps, l'orpheline avait dans l'ensemble bien fait ce qu'on attendait d'elle. Seule la première épreuve laissait son interlocutrice dubitative. Pourquoi avait-elle mit fin au combat ? Ayant été entraînée à ce genre de combats, la brune n'aimait pas perdre et l'échec enduré à chaque round avait fait pâtir son orgueil. De plus, bien consciente que ce n'était que la première épreuve, elle avait voulu ménager ses forces. Si à l'instant, on lui avait fait repasser l'épreuve, sans doute aurait-elle réagit de la même manière.

C'est le visage radieux que la jeune fille sortit du bureau. Rapidement apostrophée par la femme à l'accueil qui lui demandait un nouveau nom pour son fichier. L'enfant s'approcha le regard dans le vague. Elle avait décidé de changer totalement de nom et de prénom. Une façon de changer de vie, de recommençer à partir de la mort de ses parents. Le premier prénom qui lui vint à l'esprit fut Swann. C'était le nom d'un personnage inventé par son père lorsqu'il lui racontait des histoires en l'aidant à manger. Le nom de famille fut plus dur à trouver. En farfouillant dans son passé, elle se souvint d'une maquette qu'elle avait un jour cassé en montrant à son frère les prises qu'elle avait appris au judo. Le faucon Millenium, le vaisseau le plus rapide de la galaxie. Celui de Han Solo. Comme pour se faire pardonner une dernière fois, elle décida d'en faire son nom de famille tout en le modifiant un peu cependant.

- Swann Milénium

Dans sa chambre, son ours en peluche l'attendait, assis tranquillement sur le lit. Une nouvelle vie commençait pour la fillette.

Admin Messages : 144 Date d'inscription : 22/01/2012

Épilogue

L'intervention des forces de police dans des galeries souterraines courant sous la gare centrale de Cambridge, ainsi que dans la gare elle-même, permit l'interpellation d'une bonne trentaine de malfrats, petits délinquants de la ville ou membres de réseaux plus importants. Cette action décapita complètement les différents gangs qui contrôlaient les différentes ramifications du crime organisé.

Emerick James avait été blessé d'une balle dans l'épaule lors de l'affrontement. Actuellement, il se trouve toujours à l'infirmerie de la prison d'état de Cambridge, en attente de jugement.

Interpellé également, Faisal a avoué qu'il œuvrait dans l'ombre pour suppléer son chef, tentant de le déstabiliser en s'en prenant indirectement à la petite sœur de ce dernier, fillette qui, malgré des recherches intensives, demeurent toujours introuvable.

Les différents membres du gang présent avec Emerick à la gare centrale, ont été arrêtés et incarcérés dans les divers établissements pour mineurs de la région. Jamaal et Alanah attendent leur comparution devant un juge.
Quant à Max, il ne fut pas inquiété et disparut mystérieusement. Agent de CHERUB en infiltration de longue durée dans le gang d'Emerick, son action fut essentielle dans le démantèlement de la pègre de Cambridge et lui valut le t-shirt bleu marine. C'est lui qui avait repéré, puis recommandé, la petite Nym, s'évertuant à la protéger discrètement, parfois même à l'insu de son frère. Les retrouvailles avec Swann risquent d'être explosives...

La trois frères Nash, Jake, Francis et Lotney, consommateurs réguliers de drogues et de "chair fraîche" furent aussi interpellés et condamnés à de lourdes peines de prison, en raison surtout de leur deuxième "travers".

» 2014/11/12-IR – Whitechapel Orphenage, Londres, Grande-Bretagne – [Recrutement de José Boogie initialement Phileas Smith] – Une envie d'air frais
» 2014/09/20-IR – Tauton, Grande-Bretagne – [Recrutement de Nigel Lackey, initialement Nigel Sloverdriss] – Dans le calme de la nuit
» 2015/03/09-IM – Liverpool, Grande-Bretagne – [Mission d'introduction de James Clusaz] – Filature discrète
» 2014/03/20-IR – Cardiff, Pays de Galles – [Recrutement de Bryn Wright, initialement Bryn Wales] – Mauvaise nouvelle
» IM – Sheffield, Grande-Bretagne – [Mission d'introduction d'Alex Gutierrezr] – Faux ami